La plateforme @BRIDGe a collaboré avec les chercheurs de l’unité Biologie de la Reproduction, Environnement, Epigénétique, et Développement - BREED (INRAE/UVSQ/UPSaclay, Jouy-en-Josas) en apportant son expertise en microgénomique. Cette étude a été publiée dans deux articles de BMC Genomics (Chankeaw et al., 2021a ; 2021b) et dans la newsletter de juillet 2021 « - Sciences de la Vie (SdV) Université Paris-Saclay ».
Analyse du transcriptome des cellules de l'endomètre bovin isolées par micro-dissection laser
Les performances de reproduction des vaches laitières sont importantes pour l'économie de l'élevage laitier, mais aussi pour la longévité des vaches et la réduction des traitements vétérinaires. Au début de ce siècle, une forte baisse de la fertilité des vaches laitières, a été enregistrée et attribuée aux conséquences de la sélection génétique dont l’objectif était un gain de la production laitière. Néanmoins, il a été ensuite montré que l'infertilité est un problème multifactoriel influencé par des facteurs environnementaux et, parmi eux, le statut nutritionnel a été reconnu comme un modulateur de la performance reproductive.
Les vaches laitières à haut rendement rencontrent fréquemment un bilan énergétique négatif pendant la période post-partum et les facteurs de stress métaboliques ont un impact négatif sur de nombreuses étapes de la vie reproductive. En associant la microdissection par capture laser et le séquençage des transcrits (RNAseq), les chercheurs de l’unité Biologie de la Reproduction, Environnement, Epigénétique, et Développement - BREED et la plateforme @BRIDGe (INRAE/UVSQ/UPSaclay, Jouy-en-Josas) ont montré l’existence de réponses différenciées des différents types cellulaires consistant l’endomètre bovin (utérus) selon le niveau de la balance énergétique.
Ces résultats, publiés dans deux articles de BMC Genomics (Chankeaw et al., 2021a ; 2021b) et dans la newsletter de juillet 2021 « - Sciences de la Vie (SdV) Université Paris-Saclay ».
indiquent que les cellules stromales, considérées généralement comme des cellules de soutien, expriment davantage de gènes que les deux types cellulaires épithéliaux endométriaux et sont associées à un plus grand nombre de termes ontologiques. De plus, les cellules stromales sont davantage affectées par le niveau de la balance énergétique que les types épithéliaux. Les chercheurs ont observé une modification de l’expression des gènes codant pour des protéines impliquées dans les processus gouvernant les interactions embryo-maternelles
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